Communauté Perma-coworkers coworking La Permaculturelle

La diversité des coworkers fait la richesse d’un coworking

« Finalement, je ne vais pas pouvoir venir visiter votre coworking. J’ai décidé de m’orienter vers un espace de travail axé sur le marketing digital. Cela va me permettre de faire grandir mon activité. »

Bon, passé la déception d’avoir « loupé » un potentiel client, cette réponse a suscité d’intenses réflexions à La Permaculturelle. Que l’on préfère opter pour un autre coworking, cela ne nous pose aucun problème. Que l’on ne daigne pas visiter nos espaces avant de prendre une telle décision, passe encore… Mais que l’on mette en doute la capacité de la communauté à « faire grandir » des projets, on avoue, ça reste un peu en travers de la gorge.

Le « bon » coworking, c’est celui où on se sent bien et où on a plaisir à venir travailler

Plusieurs facteurs permettent de faire le bon choix en matière de coworking. Les plus évidents sont :
– la proximité avec son lieu de vie, ou l’accessibilité depuis son lieu de vie (Lyon 9, Lyon 4, Lyon 1, Caluire-et-Cuire et les Monts d’Or nous concernant)
– le cadre, le confort général, la déco, les services, les petits plus…
Selon notre expérience, plus les gens ont des profils variés, plus ils vont représenter de métiers différents, et plus le coworking est riche de la diversité professionnelle de ses coworkers. C’est en tout cas ce que nous essayons de cultiver ici, en évitant surtout l’écueil du « coworking monoculturel » qui évite, par la même occasion, de réunir en un même lieu des personnes potentiellement concurrentes…

Alors oui. On aurait pu « réserver » notre coworking aux porteurs·euses de projets en lien avec l’écologie, et fermer la porte à tous les autres profils de coworkers. Mais dès le départ, on a pris le parti inverse en accueillant tous ceux qui le souhaitent.

La communauté des perma-coworkers regroupe aujourd’hui des formateurs, des designers, des marketeurs, des communicants, des architectes, des commerciaux, des traducteurs, des consultants, des recruteurs… Ils bossent dans des domaines ultra-variés comme la gestion de patrimoine, l’immobilier, l’humanitaire, l’urbanisme, le numérique, le web… Et tous ont en commun ce lieu de travail partagé, et l’appartenance à une communauté riche de sa pluralité.

Mono-culture VS Poly-culture

Faisons maintenant le lien avec l’agriculture, et avec la monoculture dont on connaît les effets sur le long terme : épuisement des sols, vulnérabilité accrue aux maladies et ravageurs, perte de biodiversité… En permaculture, on va privilégier l’inverse, en implantant dans un même milieu différentes variétés que l’on va associer. Ces plantes vont s’apporter mutuellement des bénéfices. Cela va aussi permettre à ces plantes de ne pas entrer en concurrence, pour l’accès aux nutriments du sol ou à la lumière du soleil par exemple.

On pourrait pousser la comparaison beaucoup plus loin, mais vous l’aurez compris, ce qui est valable dans la nature l’est aussi pour les organisations humaines. C’est en tout cas notre façon de percevoir les choses, en tant que permaculteurs et entrepreneurs.

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