Coworking Lyon La Permaculturelle triton dans mare urbaine

Le seul coworking de Lyon où tu peux observer des tritons

Belle surprise ce vendredi matin. Alors que nous faisions visiter le coworking à Solène Canet du label « Engagé à Lyon« , nous sommes tombés sur ce magnifique triton qui surnageait sur les flots. L’animal a pris ses quartiers d’automne dans notre mare urbaine, mise en eau en juillet dernier…

C’est un classique dont on ne se lasse pas à La Permaculturelle votre coworking à Lyon. Dès que l’on favorise la biodiversité, même en milieu urbain, la nature reprend vite ses droits.

Une mare urbaine en mode récup’

Bien évidemment, et dans un esprit « permaculture urbaine », le mini-bassin a été construit à partir d’une baignoire de récupération. Le tout est simplement bardé de chutes de bois pour le côté esthétique et pratique. On peut ainsi s’y asseoir pour observer au plus près la vie de la mare.

Et de la vie, il y en a. Prêle, iris, pontédérie… Nous y avons implanté une dizaine de plantes différentes, récupérées à droite à gauche. Pour la vie animale, nous avons opté pour l’implantation de poissons de type shubunkin. Ils permettent de se prémunir des moustiques, et éliminent consciencieusement toutes les larves qui pourraient être pondues dans le plan d’eau. Ces poissons ont aussi l’avantage d’être peu craintifs, omnivores et résistants au froid. En gros, dans ce type de mare et avec une végétation suffisamment abondante, on peut les laisser vivre en totale autonomie.  

Poissons ou pas poissons

Le hic, c’est que ces poissons sont gourmands. Ils vont éliminer les larves de moustiques… Mais aussi celles de toutes les petites bestioles qu’on aimerait attirer dans le bassin, et qui finiraient par « prédater » les larves de moustiques. C’est un choix à faire. De notre point de vue, les moustiques – et notamment les tigres qui piquent même en journée – sont un problème vis-à-vis de la clientèle de notre coworking, qui habite essentiellement à Lyon. On ne peut donc pas se permettre d’attendre une potentielle régulation naturelle.

Bref, nous ne nous attendions pas à ce que ce bassin devienne une oasis de biodiversité, en raison de la présence de nos fameux shubunkins. Mais la cohabitation avec le triton ne semble pas poser problème, sachant que nous disposons à quelques dizaines de mètres, au niveau de notre parking, d’un espace où se jette une source, et où les bébés tritons ont pris leurs habitudes, loin des gloutons poissons.

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